DMLA

Souvent silencieuse au début, la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA) est une maladie oculaire qui nécessite une surveillance régulière à partir de 50 ans. Elle atteint la macula, compromettant la vision centrale indispensable au quotidien. En France, elle représente la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées.

Grâce à un dépistage précoce, il est possible de diagnostiquer la DMLA avant qu’elle ne progresse trop. Des traitements modernes permettent alors de freiner son évolution.

DMLA : de quoi s’agit-il ?

La DMLA entraîne une perte progressive de la vision centrale, essentielle pour lire, reconnaître les visages ou voir les détails. La vision périphérique reste généralement intacte. Cette altération est due à une atteinte de la macula, zone centrale de la rétine. Cette région permet normalement une vision précise.

Avec l’âge, des lésions dégénératives peuvent apparaître. La maladie évolue de manière silencieuse au début, puis plus ou moins rapidement selon sa forme.

Quelles sont les formes de la DMLA ?

Il existe deux formes distinctes de DMLA : la sèche et l’humide

DMLA humide (exsudative)

Plus rare mais plus sévère, la DMLA humide (exsudative) entraîne une dégradation rapide de la vision centrale. Sans prise en charge, la perte visuelle peut être brutale. Cette forme est due à l’apparition de vaisseaux sanguins anormaux sous la rétine. Ces vaisseaux fragiles provoquent des fuites de liquide ou de sang, altérant rapidement la macula, zone essentielle à la vision fine. Un traitement précoce est donc indispensable pour limiter les dommages.

DMLA sèche (atrophique)

Elle résulte d’une dégénérescence progressive des cellules de la macula, région clé pour la vision centrale. Des drusen, petits dépôts jaunâtres sous la rétine, apparaissent généralement en premier. La maladie évolue lentement mais peut aboutir, avec le temps, à une perte significative de la vision centrale, altérant l’autonomie visuelle au quotidien.

Quelles sont les causes et les facteurs de risque de la DMLA ?

Adopter une bonne hygiène de vie permet de limiter le développement de la DMLA.
Une alimentation déséquilibrée, une HTA, une obésité ou un excès de cholestérol nuisent à la santé oculaire.

  • Le tabac est l’un des facteurs les plus nocifs : il triple le risque de DMLA
  • Les rayons UV, en l’absence de protection, peuvent aussi contribuer aux lésions rétiniennes
  • Le vieillissement reste le premier facteur de risque : après 50 ans, la vigilance s’impose
  • Les personnes caucasiennes sont statistiquement plus concernées
  • La prédisposition génétique renforce également la sensibilité à la maladie

Les ophtalmologues du Pôle Ophtalmologique Vésinet Montesson encouragent chacun à agir sur ces facteurs modifiables.

Quels sont les symptômes de la DMLA ?

Les symptômes de la DMLA peuvent être discrets au départ, d’où l’importance d’une vigilance accrue.
Ils évoluent selon la forme de la maladie (sèche ou humide) et son stade de progression.

DMLA humide

La DMLA humide se caractérise par une évolution généralement rapide, nécessitant une prise en charge immédiate. Des taches sombres peuvent apparaître au centre du regard, perturbant fortement la vision centrale. Elle provoque aussi des métamorphopsies, un phénomène où les lignes droites semblent ondulées ou courbées.

DMLA sèche

Certaines zones du champ visuel peuvent paraître troublées ou ombrées, sans douleur ressentie. La vision centrale devient progressivement moins nette, rendant difficile la reconnaissance des détails. Des activités comme la lecture deviennent compliquées avec le temps.

DMLA : examens et méthodes de diagnostic

Le diagnostic de la DMLA repose sur des examens ophtalmologiques permettant d’évaluer précisément l’état de la rétine. Ces tests, réalisés rapidement, permettent de confirmer la maladie et d’établir le stade de la pathologie :

  • Tomographie par cohérence optique (OCT) : elle offre des images détaillées de la rétine pour détecter d’éventuelles lésions et œdèmes maculaires
  • Fond d’œil : il permet de repérer la présence de drusen et d’identifier d’autres anomalies rétiniennes
  • Angiographie OCT : elle permet de visualiser les vaisseaux anormaux et de localiser les zones de fuite

DMLA : quelles options thérapeutiques ?

La prise en charge de la DMLA dépend avant tout de son type et de son degré d’évolution, ce qui détermine les options thérapeutiques possibles.

DMLA humide

La DMLA humide repose avant tout sur les injections intravitréennes d’anti-VEGF, qui visent à bloquer la prolifération de vaisseaux anormaux. En complément, une thérapie photodynamique peut être proposée dans certaines situations ciblées. Le laser thermique, bien que moins utilisé aujourd’hui, reste une option dans les formes les plus avancées.

DMLA sèche

Bien qu’aucun traitement ne puisse à ce jour guérir la DMLA sèche, certaines mesures permettent d’en ralentir la progression. Une supplémentation en vitamines antioxydantes peut être bénéfique, à condition d’être accompagnée d’un suivi ophtalmologique régulier pour surveiller l’évolution de la maladie.

Pour préserver votre autonomie visuelle, une prise en charge rapide est essentielle. Le Pôle Ophtalmologique Vésinet Montesson met en place des solutions personnalisées, en particulier pour les patients de plus de 50 ans.